SLADE

Publié le par Jean-François LASCHET

Une pêche d’enfer !


Petite infidélité à la musique celtique pour vous parler d’un super concert auquel j’ai assisté ce samedi 28/10/06.

Dans les années ’70, il y avait un certain nombre de groupes rock qui étaient à la mode (Sweet, The Mud, Middle of the road...) mais aussi le SLADE !

Quatre jeunes chevelus aux tenues très extravagantes qui chantaient dans un anglais parfois argotique des chansons qui « déménageaient ».

Alors adolescent, Slade était un groupe que j’appréciais mais sans être vraiment un fan (j’avais quelques 45 tours).



Au fil du temps, je les avais complètement perdus de vue.

Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’appris qu’ils existaient encore et qu’ils allaient venir chanter à Dolhain-Limbourg à deux pas de chez moi ?

Avec quelques potes, nous nous sommes empressés d’acheter des places, curieux de voir ce que ce groupe mythique était devenu 30 ans après.

Le moins qu’on puisse dire c’est que nous n’avons pas été déçus !

 

Nous avons cependant dû attendre un peu puisqu’en première partie il y avait un chanteur régional chargé de « chauffer la salle ».

Paul Simul et son groupe sont spécialisés dans le rock des années ’60.

Franchement, on s’y croirait tant ce chanteur et ses musiciens (guitare électrique, batterie, claviers et basse) sont d’un très bon niveau.

Une excellente prestation qui a eu le don de mettre le public encore plus de bonne humeur.

 

Vingt et une heures trente, le moment tant attendu arrive enfin !

Dans une semi-obscurité, Don Powell vient s’installer derrière ses drums.

Puis arrivent Mal McNulty (qui a remplacé le chanteur Noddy Holder), John Berry bassiste (à la place de Jimmy Lea) et enfin le guitariste Dave Hill.

 

Dès les premières mesures la voix du chanteur rassure ceux qui s’inquiétaient de savoir comment le fameux Noddy Holder avait été remplacé.

Car cette voix à la fois éraillée et prenante qui avait fait la réputation du Slade autrefois, cette voix semblait s’être ré-incarnée dans une autre personne.

Tant ce nouveau musicien chante dans le même registre que son prédécesseur !

 

John Berry (qui joue aussi du violon sur « Coz I love you ») est un musicien efficace qui assure également la ligne mélodique quand les autres s’arrêtent de jouer.

Don Powell tape toujours aussi fort sur sa batterie et s’y entend comme personne pour marquer le rythme.

Mais le plus étonnant de tous est bien entendu Dave Hill qui malgré ses SOIXANTE ans a une « pêche d’enfer » sur scène.

C’est incroyable ce que ce gars gesticule tantôt pratiquant l’auto-dérision, tantôt défiant le public, tantôt l’encourageant en lui tendant son micro.

Il n’arrête pas de danser et de jouer (très bien) de sa guitare dans toutes les positions.

Ce qui ne l’empêche pas d’assurer un max musicalement car (avec la voix du chanteur) c’est lui qui se charge de toute la mélodie (basse, guitare rythmique et batterie étant là pour les accompagnements).

Dave Hill, un véritable sens de la fête !

Car un concert doit avant en être une.

Et le public (pour la majorité entre 45 et 55 ans) a vraiment communié avec le groupe.

C’était beau de voir et d’entendre tous ces gens (la salle était comble !) chanter en même tant que le Slade.

C’est fou comme la mémoire permet de se rappeler paroles et musiques autant d’années après.


 

Ce concert ne fut qu’un enchainement de tubes (Far far away, Everyday, Mama weer all crazy now, Gudby t’Jane, My O My...) tous plus applaudis les uns que les autres par un public qui criait, tappait dans les mains, martelait le sol...

Une ambiance de folie !

Un spectacle qui aurait pu encore se prolonger longtemps mais qui arrive hélas au premier rappel.

Dernière facécie, Dave Hill nous revient avec une guitare lumineuse toute droit sortie d’un film de science-fiction.

Et le groupe d’entamer une version endiablée de « Cum on feel the noize ».

Tonnerres d’applaudissements.

Deuxième rappel, Dave à cette fois troqué son chapeau contre un bonnet de père Noël annonçant ainsi le dernier titre tant attendu « Merry Xmas Everybody ».

Chanson une fois de plus reprise en choeur par l’assemblée qui fit tout son possible pour les faire revenir encore une fois mais en vain.

 

Un grand moment de musique ;

Que la plupart des spectateurs voulurent prolonger autour d’un verre dans une ambiance très conviviale.

Grand merci aux organisateurs (Spirit of 66 et Kursal) pour cette superbe soirée !


Et par nostalgie, quelques images de comment Slade était dans les années '70.


 

 

 

  

 

 

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P
Salut JF, je viens de lire tes commentaires sur le concert du Slade, c'était vraiment ça, tu as bien décrit l'ambiance qui régnait ce jour-là.<br /> A bientôt, bonjour à madame.<br /> Philou
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